chapter one
Balance ta vie dans les orties, ça te gratte jusqu'à la moelle.

My past story, mes souvenirs perdues ; Longues années, la vie au petit bonheur, l'enfance est un doux pays où il fait bon vivre, obstruant les pensées négatives, terrant les craintes les plus douloureuses, et souriant pleinement au jouissance de l'innocence. La petite tête navigue, à grandes enjambées, entre les babillements hypocrites des soirées mondaines, tout fier dans son nouveau costume, taillé au-delà de la démesure.

Lorsqu'une flopée d'émotions contradictoires vous envahit, il en est impossible d'y échapper sans fracas. Un extrême, d'un comportement contradictoire avec les sentiments internes, contrôler par une force destructrice qui vous pousse à masquer la souffrance par des substituts néfastes. Mais la jouissance fictive qu'ils vous procurent est une douce satisfaction éphémère qui vous coule lentement sur un lit de décadence, de déchéance, allant jusqu'à pousser le vis toujours plus loin vers l'auto-destruction. Juste par crainte de la géhenne que la réalité provoque.

J'ai toujours vécu dans la profonde fourberie de la richesse, où les apparences sont primordiales, où l'on dépense son argent sans compter pour satisfaire nos désirs les plus fous, quitte à en frôler l'absurde. Enfant unique, mes parents ont, depuis ma naissance, cédé à tous mes caprices, d'un claquement de doigt, obtenant la lune s'il avait fallu...bien vite, on en dévient lassé, ne trouvant nul saveur à acquérir des choses, des personnes, tout ce qui peut s'acheter, même l'impossible.
J'ai alors voulu crier au loup, mais mes mots sont restés bloquer au fond de ma gorge, ce ne fut qu'un déchirant cri muet, et mon ombre s'est mise à planer.

Tout s'est si vite enchainé, d'une jeunesse doré au sourire tendre de ma mère, je suis passé à la disgrâce, où l'abrutissement fut mon seul ancrage. Je me suis mis à vivre la nuit et paraître telle une coquille vide la journée. Tentant de faire bonne figure, je n'étais plus qu'une vague copie de l'enfant libre et insouciant.
J'ai succombé, comme on peut le faire pour de jolies courbes envoûtantes. Celles-ci ne m'ont pas fait atteindre la plénitude de la concupiscence, elles m'ont juste faire atteindre la dernière marche de l'enfer. Un point de non-retour, où je me sentais bien, à ma place, je me fourvoyais ridiculement mais j'étais libre de mes propres actes, de mes propres choix. Un sentiment jusqu'alors inconnu.

Et le château de carte s'est envolé, une bourrasque de vent - telle une tornade emplisse de colère - a tout balayé sur son passage, moi, ma famille, mes faux amis et la joie qui s'y accordait si bien. J'ai fini derrière ce carton, au milieu d'une ruelle abandonné, où les perles salées se sont mélangés à la pluie abondante et ma douleur a pu se libérer. Aucun soulagement juste la satisfaction de l'extériorisation. Un bien piètre soulagement.

De cigarette nocturne en verre d'alcool, j'ai vécu dans un motel, à quelques pas du bar où j'ai du subvenir à mes besoins. Je paraissais propre sur moi, mais l'utilisation excessif de stupéfiants s'est alors acharné à se frayer un chemin sur mon pâle visage. J'ai persévéré, comme un homme qui veut se faire du mal, comme-ci la souffrance physique pouvait primer sur la torture mentale.
Mais mon cœur faible a rendu l'âme, refroidit entre les dédales de Séoul, j'ai emprunté des détours interdits, enfreint la loi de la rue et la punition a été rude...je n'y ai pas survécu, les coups ont été le déclencheur, l'overdose a été fatale.


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chapter two
Apprendre les valeurs de la vie, profites des moments simples qu'elle a à t'offrir.

My dead story, d'un extrême à l'autre ; Le soleil brille aujourd'hui, les oisillons quittent le cocon familiale pour faire le premier pas dans le monde impitoyable de la vie. Paraissant s'offusquer d'un quelconque comportement inopiné, inconnu.

Je me suis réveillé quelques jours après mon accident, aujourd'hui je n'ai plus aucune séquelle physique mais mes souvenirs restent vagues.
Mes parents m'ont raconté ma mésaventure, accueillant mon retour avec des larmes de soulagement, et le sourire de ma petite sœur fut le comble du bonheur.
Je n'aurais jamais cru qu'un jour, ce qu'on voit dans les films dramatiques m'arriverait à moi, un garçon banal, à la vie modeste d'un humain sans histoire. Fauché par une voiture, grillant un feu rouge, je n'avais pas pris la peine de faire attention lorsque le bonhomme s'est mis à clignoter vert. Fatale erreur d'insouciance.
De ce qu'on m'a raconté, j'ai été plongé dans un léger coma, avec des cotes cassées, et d'autres soucis de santé...maintenant je vais mieux, je reprend goût à la vie après être sortie de l'hôpital.

J'ai retrouvé le boulot de serveur, subvenant aux besoin de ma famille, j'ai mon propre appartement que j'ai appris à redécouvrir au fil des jours, et je passe le plupart de mon temps avec ma sœur et mon meilleur ami. Un lien indéfectible dont j'ai eu l'impression de n'avoir jamais perdu malgré ma mémoire défaillante. Je ne me souviens de pas grand chose, juste de quelque moment heureuse tous ensemble, des courses de vélos dans le square en face de la demeure familiale, de la première fille que l'on a dragué - un pari somme toute -, des petites choses, de-ci, de-là, qui me donne envie d'en savoir plus, de redécouvrir cette vie que j'ai déjà vécu.
La seule chose qui me paraît si fidèle à mon image, ce sont les soirées de dérive que l'on s'évertue à rendre routinier. Comme-ci mon corps y était habitué.

Banale, le terme est adéquate, je suis un homme lambda, qui travaille, sort de temps à autre pour faire des rencontres éphémères. J'ai le sens de la famille, qui en devient parfois obsessionnel, quémandant le regard couvant de mes parents, et un brother-complex handicapant. Dix-huit, et déjà une demoiselle entourée.
Quant à moi, célibataire, je suis un grand romantique, malgré mon physique androgyne, j'adhère à démontrer que je peux faire tâter de mes muscles et un côté bad boy de temps à autre, histoire de prouver ma virilité, mise à mal de par les rumeurs d'homosexualité qui me courent après. Je ne suis pas homophobe, loin de là mais j'aime les femmes et elles me le rendent plutôt bien.