Promesse. D’un avenir meilleur, d’un pardon qu’il n’espérait plus, auquel il ne croyait plus…qu’il ne méritait surement pas. Pourtant Siwan avait épelé ces mots, de ses lèvres charnues qu’il avait tant goûtées avant, mais dont le toucher lui était soudainement interdit. La faute à ses conneries, à son inconscience. Il fallait du temps et Yeseol le lui en a donné. Un peu, beaucoup même. Presque un mois depuis cette dernière entrevue dans l’appartement de Siwan, les larmes ont séché sur sa joue, l’image de l’homme qu’il aimait ramenant un inconnu chez lui devenait presque floue. Il ne voulait plus penser à rien. Il y’avait envoyé il y’a quelques jours à message au plus vieux, de simples mots, un évènement passé durant la journée et qu’il avait fait rire, sentiment de devoir le partager avec quelqu’un de cher à son cœur. Quelques messages ont été échanges, un peu froids, un peu nostalgiques, surtout maladroits.

Il s’en contentait pour le moment.

Puis une nouvelle envie, plus que les écrits sur écran, il voulait voir le visage chéri, l’avoir devant lui. Et c’est une invitation qu’il envoie, pour le lendemain, une adresse et une heure. Il avait promis de le reséduire, il fallait bien commencer quelques parts. C’est comme ça que le chauffeur le dépose devant le grand centre commercial et Yeseol attend, sans être sûr que le brun apparaitre. Pourtant, cinq minutes après, il le voit arriver. Il a envie de sauter dans ses bras et l’attirer à lui dans un baiser fougueux. Mais il s’avance doucement, sourire timide sur les lèvres. « Salut. » Un murmure, mains qui jouent nerveusement entre elles avant qu’il ne le guide à l’intérieur, entre les couloirs, peu à peu, jusqu’à ce que les gens disparaissent entre eux. Le coin patinoire, qu’il avait fait réserver en y mettant le prix. L’argent n’était rien devant Siwan. « On en avait jamais fait ensemble…avant. » Il enfile des patins et tend la main vers Siwan, libre à lui de le laisser l’entraîner sur la glace ou non.