(medicated) dépression, tentative de suicide. tu y as pensé, tu y es passé. tu ne peux passer un jour sans tes cachets, sans tes calmants. mais dieu sait que tu as la mémoire défaillante, parfois, et voilà que tu oublies. tu sautes un jour, un deuxième. médicamenté en montagne russe, tout comme ton humeur, ta colère. ↯ (frail) tu as la santé assez fragile. tu ne sors jamais sans être bien couvert, t'assures de bien manger et de bien dormir, puisque tu tombes facilement malade. et tu fais facilement mal, aussi. la maladresse, c'est de famille. ↯ (mistake(n)) tout dans ta vie n'est que le fruit d'une erreur. toi, par exemple, t'en es un. ton programme d'études, c'était également une erreur, tout comme l'emploi que tu occupes présentement. tu as toujours l'impression de tout faire de travers, et ce n'est pas toujours faux. ↯ (loneliness) la solitude panse tes mots. tu laisses le silence t'envelopper, te faire sien, ne serait-ce que pour une nuit. c'est seul que tu t'épanouis le mieux, et c'est dans la solitude que tu te sens le plus à l'aise, 90 pour cent du temps.↯ (aesthetic)↯ la beauté, ça te frappe. ça et l'art. tu es très artistique et ce détail en surprend parfois plus d'un. tu peins, tu danses, tu joues du piano et du violon, deux instruments qui se trouvent dans ton appartement.

impulsif — réservé — anger issues — direct — tactile
søren, t’es un tableau qui n’a jamais plus être complété. une œuvre d’art laissée à l’abandon sur un chevalet, une couverture posée sur ton cadre pour te protéger des intempéries. tu n’as jamais été capable de t’épanouir complètement. il y a toujours eu en toi cette retenue dont l’origine t’es inconnue, qui t’empêche de te dévoiler complètement. et pourtant, ça n’empêche aucunement le fait que tu sois d’une impulsivité sans pareille. prendre des décisions sans réfléchir, c’est probablement ton plus grand talent. et même si tu te montres si impulsif, ça n’empêche pas le fait que tu sois quelqu’un de foncièrement réservé. d’apparence, tu sembles fermé. sourire n’est pas un geste que tu fais souvent, sauf en de rares occasions. tu as beaucoup de mal à t’ouvrir, et c’est probablement pour te protéger que tu restes si distant. il en faut beaucoup pour gagner ta confiance, mais une fois tenue entre vos mains, il sera presque impossible de la perdre. tu n’es pas du genre à faire le premier pas, on te pousse souvent vers les autres, et c’est à ce moment que tu perds tes moyens. tu bafouilles, passes une main sur ta nuque et tentes de te sortir de la situation du mieux que tu le peux, souvent maladroitement.

malgré cette réserve, on retrouve en toi un franc parlé presque cru, extrêmement direct. tu ne passes pas par quatre chemin pour te faire comprendre, ni même pour insulter quelqu’un. tu n’es pas du genre à « sugar-coat » la vérité et ne prends pas de pincettes. et pourtant, dans d’autres sphères de ta vie, tu te montres extrêmement minutieux et délicat. tu aimes prendre soin des gens, les chouchouter, leur montrer à quel point tu tiens à eux. tu es de nature extrêmement tactile. un toucher, un caresse, une main glissée dans la votre, un bras passé autour de vos hanches. søren, il a besoin de toucher les gens pour se sentir bien. et pourtant, søren, il a aussi ses problèmes. par exemple, tes problèmes d’attachement. tu aimes trop facilement. et ces personnes de qui tu t’entiches deviennent facilement l’objet d’une obsession. tu penseras à eux jour et nuit, voudra les voir, les toucher. tu as aussi bien du mal à gérer ta colère. c’est plus fort que toi, c’est explosif. comme si ton sang bouillait sans que tu ne puisses faire quoi que ce soit. et c’est là que tu insultes, que tu frappes, que tu blesses. c’est là que tu te fais également du mal, que tu regrettes amèrement ce que tu viens de faire, et que tu craques.

søren, t’es un tableau qui n’a jamais plus être complété. une œuvre d’art laissée à l’abandon sur un chevalet, une couverture posée sur ton cadre pour te protéger des intempéries. et on t’a abandonné parce qu’on ne savait plus quoi faire de toi, tout simplement.