Sang JihyaTake this kiss upon the brow!
And, in parting from you now,
Thus much let me avow--
You are not wrong, who deem
That my days have been a dream;
Yet if hope has flown away
In a night, or in a day,
In a vision, or in none,
Is it therefore the less gone?
All that we see or seem
Is but a dream within a dream.
I stand amid the roar
Of a surf-tormented shore,
And I hold within my hand
Grains of the golden sand--
How few! yet how they creep
Through my fingers to the deep,
While I weep--while I weep!
O God! can I not grasp
Them with a tighter clasp?
O God! can I not save
One from the pitiless wave?
Is all that we see or seem
But a dream within a dream? ;
poem by Edgar Allan Poe
——————Lie
le double sens des mots, le double sens de la vieUne mentalité différente, une vision qui semble venir d'ailleurs ? Tu n'en sais rien, tu te poses des questions sans qu'aucune réponse ne te parvienne, et plus tu t'en poses, plus tu te perds car elles s'accumuent; alors tu te dis que c'est l'époque qui le veut, le temps est avancé mais ce n'est rien au fond.
Tu es née dans une famille normale, rien de bizarre, tout le monde fume dans la famille et cette fumée t'entourre, encore et encore telle une mère qui embrasse son enfant, elle te suivra par ailleurs, tu ne voudras pas la quitter. Tu grandis ainsi, dans ce foyer chaleureux, entourée de tes deux parents, contente et toujours avec un sourire accroché à tes lèvres; tu ne te rends encore compte de rien de ce monde, tu es encore dans les nuages de l'enfance.
Tu joues, tu t'amuses, tu découvres et t t'émerveilles; tes sens en éveil, tout t'intrigue et tu te rend compte petit à petit du monde qui t'entourre, des difficultés de la vie, des différences et des discrimination, mais ce n'est encore rien et tu continues ton chemin sans te retourner. Tu continues de marcher, de te lever vers ce ciel et d'apprendre un peu plus;
Tes parents sont toujours mais tu pleures, ce chien que tu aimais est mort et ça t'attriste, et tu ne comprends pas; tes parents sont pourtant encore en vie alors tu devrais en être contente. Tu imagine la tristesse des gens qui perdent leur famille et tu te dis que ce serait pourtant pire; mais tes larmes ne cessent de couler.
Tu regardes autour de toi et tu te rends compte des morts qu'il y a; tu te rends ompte que si Dieu existait, pourquoi le monde était-il si pourri ? Pourquoi ramènerait-'il des gens auprès de lui de cette manière ? N'était-ce pas une manière de simplement justifier les actes de certaines personnes, qu'importe ceux qu'ils étaient ?
Alors tu commences les études de sciences, tu veux rationnaliser ce monde qui t'entourre, te dire que tu pourras sauver d'autres personnes, sauver des vies et des personnes comme toi, des personnes qui ne devraient pas vivre dans la tristesse de perdre un être proche; tu avais perdu un chien, d'autres perdaient leurs enfant à peine nés. Alors tu étudies la médecine. Les sciences ne sont pas très bien avancées mais tu comptes bien aider, même si ton nom sera à jamais effacé si tu découvre quelque chose. Tu le sais, tu t'en rends compte, tu n'es pas bête. Tu sais tout cela, et même si tu as envie de jeter ton poing sur ces gens aux mentalités si étriquée, tu te retiens, tu te dis que tu t'en fiches, que ce que tu désires et d'aider les autres; comme tu aurais aimé qu'on t'aide.
Tu en as même fini par t'oublier, oublier ton bonher, oublier ta vie et les plaisirs qui auraient dû aller avec et c'est ainsi que tu t'en es allée sans avoir rien fait.
Toutes les petites épreuves que tu ne aurais citées, toutes ces petites choses qui semblaient n'être rien mais qui te tuaient à petit feu, qui poignardaient doucement ton coeur, qui enlevenaient toutes les couches qui te protégeaient, jusqu'à te retrouver nue, à la merci de tous les malheurs.
La saint Valentin; Un réveil bizarre, tu te sens fatiguée alors que tu as bien dormi, tu ne sais pas tout te semble bizarre, alors tu te lèves pour fumer une cigarette et ton esprit te joue déjà des tours. Fumer ou non ? Le peux-tu ? Sera-t'elle normale ? Tu ne sais plus.
Tu portes tes vêtements qui te semblent d'un seul coup un peu serré, as-tu grossi ?
Tu prends ton cahier, tu demandant ce que tu pourrais noter, alors sans réfléchir tu notes tout, tu n'y penses pas, tu pourras y repenser en le lisant plus tard; maintenant tu dois aller à l'université.
La curiosité fait parti de ton quotidien et tu aimes cela même si en ce moment tu ne comprends pas, tu as l'impression que ce n'est pas positif, que c'est quelque chose qui cloche.
Avril 2017 Un nouveau travail pour arrondir les fins de mois, tu aimais travailler chez la fleuriste mais tu voulais changer, apprendre plus, alors maintenant tu es dans un café, tu apprends plus, différement et tu es toujours aussi contente, ta joie de vivre contaminant les clients jours après jours.
Alors tu rentres encore, lisant des articles pour en apprendre un peu plus sur l'humain; tu veux apprendre la mentalité des animaux et de cette fille, celle que tu as vu plusieurs fois; celle à qui tu veux parler, celle que tu as trouvé par miracle et que tu veux voir, que tu harcèles plus elle te rejette;
tu veux la voir et tu persites, comme ton sourire persiste à resté scotché sur ton visage; tu ne sais plus beaucoup de choses, des choses que tu n'as peut-être jamais sues;
Tu continues d'apprendre et tentes de fouiller dans ton propres esprit, comme si tu allais y trouver une réponses à tes questions muettes;
Ta vie continue, tu pleures parfois le soir, mais tu continues et tu t'amuses, chose qui te fais tant de bien comme si ça t'avait manqué;
alors tu l'écris, tu l'écris pour ne pas oublier, pour que cela persiste, autant pour toi que pour les autres, pour relier le passé et le futur, tout grâce au présent.