il ne supporte pas les aliments sucrés et cela sans aucune raison particulière; simple dégout. ↯ Il suppose que ses souvenirs entremêlés sont une conséquence de sa longue hospitalisation ↯ Avant de s'être jeté d'un pont, il se souvient d'avoir appelé quelqu'un... mais qui? Aucun visage, ni aucune voix ne semble s'y rapprocher.↯ anémique en raison de son manque cruel de repas réguliers et équilibrés, il ignore les avertissements de son corps et continue à travailler comme un acharné. ↯ il lui est déjà arrivé de songer à l'argent facile mais il continue de refuser de plonger la-dedans, comme toujours une question de fierté, d'être capable de se débrouiller par lui-même. ↯ Ses parents sont apparemment décédés dans un accident de voiture lorsqu'il était plus jeune, sa seule famille proche reste son cousin et sa tante. ↯ indéniablement "malade" au sens psychiatrique, il refuse cependant tout traitement, préférant laisser ses émotions parler au péril de mettre sa vie en danger. ↯ il n'est jamais allé plus loin que le flirt, trop craintif du rejet ((de repousser)), il se trouve tout sauf attrayant et surtout, a quoi bon vouloir l'aimer s'il risque de s'évaporer au moindre instant? ↯ il ne se rappelle plus de la raison pour laquelle il a tenté de mettre fin de ses jours, tout est confus et par manquement de preuves tangibles il préfère s'affirmer fou.  ↯ Il ne sait pas nager et à une peur bleue de l'eau. ↯ Il ne supporte pas l'idée d'être redevable et chérit son indépendance avant toute chose. Il refuse de l'aide de n'importe quelle main même de la plus avenante. ↯ Il parle facilement de manière vulgaire et pourtant; en réalité il s'avère quelqu'un de très instruit. Au fond de sa chambre on peut y déceler des partitions de piano ainsi que divers ouvrages aussi bien scientifiques que littéraires. ↯ Il ne supporte pas la subordination ce qui engendra probablement son échec scolaire.

RÊVEUR — illusionné
OPTIMISTE — dépressif
SENSIBLE — rejeté
COLÉRIQUE — fragile

il est malade
malade
malade
malade.

La hargne au visage et le regard sombre, Eridan est pourtant bien différent de ce qu'il tente de montrer. Sourire soleil et yeux tempêtes, il peut être à la fois délicat comme le vent du matin ou véhément et destructeur tel l'impitoyable cyclone.

Il n'est qu'un équilibre incertain entre
la réalité et sa réalité.

Iris malveillants, rires éphémères, il essaie de repousser alors que son étreinte pourrait être si douce; si tendre que l'on oublierait la vulgarité de ses propos et la haine de ses mots. Sa voix chancelle, frôle la douceur et la colère, il prononce les paroles couteaux d'un timbre si calme et paisible que l'on pourrait s'y attacher.

Parce qu'après tout Eri pourrait être le beau temps, le soleil et l'éclairci. Délicat sous la masse de sarcasme qui l'habite, chaleureux; à l'éteinte réconfortante, aux regard paisibles et à la voix soyeuse envers ceux qui lui sont proches — proches qui se font rares mais précieux. A ceux qui ont su dompter la bête et lui redonner goût à la vie.

Mais il ne peut oublier sa réelle nature :
l'orage grondant.

Mais il ne faut pas l'aimer; il se le répète, il ne doit pas aimer. Parce qu'il se fait toujours briser, rejeter : personne ne l'aime après tout. Et personne ne pourra. Parce que si l'on s'attache à l'astre, on brûle et on souffre. Son amour devient haine, sa tendresse devient peine. La chaleur d'un autre devient une raison de souffrir et un sourire le motive à haïr. Il le sait, il est malade et sa vie ne tient qu'à un fil. Du jour au lendemain il pourrait décider de mettre fin à ce jeu médiocre.

De cesser cette
roulette russe.