contexterèglementguideannexesinformationsgroupesbottinscénariospartenariats
membres du mois
+ 200 wons !
Jolies pièces de bois, pions vêtus de l’illusoire blanc ou du noir infâme manipulés entre leurs doigts experts dans cette nouvelle ville lumière. C’est leur couleur qui font aujourd’hui battre vos coeurs ; oubliez le passé, oubliez ce monde d’où vous venez car aujourd’hui vous n’êtes que de simples soldats destinés à leur faire remporter la victoire. À qui devrez vous allégeance ; plierez vous devant la science, l’esprit, la malice ou la décadence ? Faites votre choix, remportez la partie, car c’est le seul moyen de survivre au coeur d’Entropy. + plus



FERMETURE DU FORUM

forum city-fantastique — célébrités asiatiques mais aussi occidentales — l'action se déroule à séoul en corée du sudaucune ligne minimum par post



+ 29 octobre 2017 — version 2 enfin arrivée ! plus d'informations ici !
+ 14 octobre 2017 — soirée chatbox à 20h les chats ♥
+ 6 octobre 2017 — publication des premières rumeurs du black jack. réagissez ici !
+ 29 septembre 2017 — lancement des missions spécifiques + promotion de no jihei en tant qu'admin !
+ 17 septembre 2017 — ouverture du forum !
nouveautés
Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari


 
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €


Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari
Partagez

Sujet: Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari    Mer 27 Sep - 21:16
Je suis le spleen et toi l'idéal

———
———


L’aube se retirant à peine de son champ de vision, Eridan erre dans les rues de gangnam. Il slalome inconsciemment entre les lampadaires — pousse les passants; On l’insulte déja ”d’enfant insolent” qui siffle au rythme de ses pas les deux trois notes qu’il aura joué sur son piano un peu plus tôt auparavant. Et le tout se mélange lentement à la cacophonie de la masse morbide dans laquelle il se mêle peu à peu, entre rire et hurlement, il chantonne, mime d’être h e u r e u x comme l’un d’ces ignorants le bousculant. Son crâne et son épaule le fait souffrir. Mais tant mieux se dira-t-il. c’est un mal qui l’apaise, une douleur lui fait oublier celle de son coeur meurtri.

j’vais mieux — qu’il lui dira ce soir. Le sourire délicatement porté aux lèvres et la main contre son organe battant; mais il sait, au fond de lui qu’il y a une infime partie qui n’y croit pas à toute cette comédie. Que peut-être ça aurait été mieux d’en finir ce soir-là, que peut-être vivre pour Jihei c’était un p a r i  trop risqué. Il agonise, il a toujours autant de mal à respirer, mais il s’dit qu’un jour ça ira mieux, qu’un jour l’éclairci arrivera car tout orage à une fin.

Parce que même si les promesses n’étaient pas faites pour Eridan,
parce que même si les attentes ne sont jamais faites pour être atteintes.
Il y croit à Jihei. Il y croit qu’il l’aidera à aimer la vie. A lui faire aimer le jour présent sans se soucier de la nuit, à accepter de vivre et ne pas céder à la léthargie.

Ses pupilles se dilatent à la vue d’un bâtiment familier. C’est grotesque, insensé, pourquoi aller la voir s’il n’arrivait plus à prétendre être celui qu’il était à ses côtés? (c’est un bon menteur c’est vrai) Il s’avance, remonte ses manches le long de ses poignets marqués par les péchés tandis qu’il s’approche toujours plus ((toujours trop)) de la blonde, source de ses maux.

Minha-ssi.

Un surnom; une distance qu’il imposait désormais. Car ils n’ont pas le droit d’être ce qu'ils étaient, Eri est obligé de se restreindre au stade de pionniers et simple e n n e m i s, parce qu’après tout, ils ne se ressemblaient peut-être plus — peut-être plus du tout. Car au delà du flirt il y avait les mots désireux et les m a u x d’agonies; mais ils ne sont désormais plus que poussière et cendre; envolés et brûlés avec le vent en même temps que les motifs violets qui ornaient autrefois sa peau.

ça t’fais quoi d’être enfin heureuse?






copyright SIAL — icons bonnie

Kang Eridan
Kang Eridan
☆ MESSAGES : 80 ☆ ARRIVÉE : 17/09/2017 ☆ PSEUDO : Zest. ☆ AVATAR : Jk. ☆ CRÉDITS : queenshady; ☆ WONS : 155
⊹ .   ✫ * ⊹ *. * ⋆

Il hait,
il déteste,
il rejette,
il ne veut pas être sauvé.


il cherche la douce étreinte de la faucheuse
et ses baisers

Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari Tumblr_oesg30RrAX1ui4a49o1_400

« t'es beau lorsque tu vacilles, un pied dans le vide et l'autre qui s'accroche à des souvenirs.

c'est beau lorsque
t'essaies de vivre »

Eri s'exprime en #70c7ca

Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari 68a1f91f4e9809c0ab4794e0393af43e

et si le bout du monde n'existe pas,
celui du mien,
c'est t o i


Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari Original


☆ POINTS : 258


Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari Empty

Sujet: Re: Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari    Mer 27 Sep - 22:24
Je suis le spleen et toi l'idéal

———
———


Il paraît que tu ne dors pas.
Il y a toujours un endroit dans ton cerveau qui se heurte aux parois de ton crâne. Ca cogne, ça s'agite, ça éviscère quelques pensées dans une embardée des neurones. Ca s'appelle méditer. Beaucoup de calculs se déroulent à cette altitude, sans aucun ordre, dans des formes abstraites qui ne veulent rien dire - un peu comme un langague à la fois inconnu et, c'est dérangeant, familier -. Ce sont des fonctions et des équations sculptées à même la matière grise. Il paraît que tu réfléchis trop Minha, il paraît que tes cellules sont toujours en mouvement. Dans cet excès perpétuel qui allume des néons dans tes hémisphères et creuse les sillons de tes cernes, tu t'éboules comme une statue vétuste, figée par le temps, les pieds sur une corniche. Il faut que tu laisses reposer tes méninges. Ton corps ne suis plus, ta chair faisande depuis longtemps sous des couches inamovibles de folle intelligence. Et l'autre te murmure ; ça vaut pas le coup.
Il te murmure ; t'es valétudinaire.

Là-haut dans la tête de Minha se passent des choses étranges. Il y a un balancement qui n'a pas lieu d'être et des cliquetis sans métal. C'est un léger rideau de butane jeté là sur les brindilles dès que la blonde se penche, et dès qu'une étincelle dans ta cervelle blonde trouve quelque chose à manger, ça prend feu. Ça explose. Tout ne se consume qu'après des jours et elle n'a plus à les compter ; elle sait déjà tout sur le bout des ongles manicurés.

Elle s'abstenait de donner une teinte particulière à ses gestes et à ses traits quand elle passait dans les couloirs et quand elle regardait quelqu'un ; cette fille aux cils ourlés; parce que personne n'en valait la peine. Elle n'avait pas d'eau valable dans laquelle diluer ses pigments. Il n'y avait pas d'écho intéressant quand son regard rencontra Eridan. Eridan, Eridan. Palalap, Eridan. Intéressant Eridan, insolent Eridan. Comme un nom qui trébuche sur un orgasme.

▬ Eri.

Un sourire, surjoué, comme elle sait si bien les faire, car après tout la reine des hypocrites, c'est bien elle. Et doucement, on écarte les lèvres, dans un rictus presque sincère, un étonnement léger, un scepticisme à peine esquissé. Doux mélange de fausse confusion et d'euphorie vicié, Minha, on ne l'éloignait pas. Elle bâtissait les distances et les absoudrait, c'était là toute la différence. Minha et sa voix de satin, Minha et son sourire. Elle jouait Minha. Joue à joue et contre vous.

▬ Qui a dit que j'étais heureuse ou malheureuse?

Et de sa voix un peu rauque, comme usée à l'amour et à l'existence, elle ricane. Un peu plus fragile. Un peu plus tangible. Comme presque. Réelle. Les nuances avec Minha, avaient toutes leurs importance.

▬ Et toi, est ce que tu es heureux?

Mademoiselle était cruelle.
Minha, c'était aussi mademoiselle Ahn, celle qui prenait place sur le siège de cuir comme une reine sur son trône et l'observait de ses yeux de chat. Ces yeux qui avaient promit trop de choses pour les reprendre par la suite, ses yeux étaient méchants - qu'on les lui arrache. Ces yeux là caressaient, ils cherchaient cette part de vous qui par nature, par instinct, lui appartiendrait. Un dû venu des cieux dont elle serait la seule à décider la valeur. Et cette valeur, elle la cueillait dans la souffrance des longs silence, dans la passion des hurlements, dans le vide de l'amour, dans l'épice des sourires. La valeur, elle l'effleurait chez Eri de la pointe de ses cils, un regard sur ses bandages, la messe est dite. Eri, sans doute ne le laisserait-elle jamais tranquille.






copyright SIAL — icons bonnie

Ahn Minha
Ahn Minha
☆ MESSAGES : 46 ☆ ARRIVÉE : 25/09/2017 ☆ PSEUDO : meteorites. ☆ AVATAR : lalisa manoban ☆ CRÉDITS : dvl (ava) astra (sign) ☆ WONS : 127
Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari Tumblr_ovkxbeVykw1t14nxyo1_r1_400

Blues.
Baudelaire l'appelait le spleen.
Ma grand-mère l'appelait cafard.
Et elle, elle ne l'appelle pas.
Il sait venir tout seul.


Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari YQc5bxK

minha, elle est célibataire, du moins le croit-elle  mais minha elle a aussi haru, haru chez qui elle vie, haru qui la frappe en lui hurlant qu'elle l'aime lui minha elle a souvent l'intime conviction qu'elle était promise à un grand avenir, dans la mode ou la cinématographie fact elle ne sait pas ce qu'elle fou à la fac, ni pourquoi elle a commencé des études pour être océanographe adolescente elle était la reine des abeilles, une brave gamine qui vous considérait simplement comme son chien elle chante souvent lorsqu'elle prend sa douche, faux, et semble d'ailleurs persuadée qu'on ne l'entend pas s'il était humainement possible de se nourrir exclusivement de gâteau au chocolat, elle le ferait minha, elle a un soeur, une gamine un peu perdue, au coeur toujours pur, petit miracle d'une vie déjà bien sale

Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari YQc5bxK

Et trois nuits par semaine, c'était "ma peau contre sa peau", c'est avec elle qu'elle le voulait, le grand frisson, l'étreinte charnelle, les regards passions et les baiser brûlant. Elle voulait le plaisir comme elle n'avait jamais rien désirée.  Elle hurlait et hurlait comme pour l'appeler.

Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari Tumblr_ojrc1vRZvK1sgx7k5o8_r1_400


☆ ÂGE : 24ans, une femme encore enfant, qui attend de devenir grande.
☆ OCCUPATION : Assistante pour une jeune mannequin, étoile montante de la scène coréenne, pauvre conne à l'égo trop grand qui n'a pas encore apprit à se méfier du monde.
☆ POINTS : 300


Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari Empty

Sujet: Re: Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari    Jeu 28 Sep - 19:22
Je suis le spleen et toi l'idéal

———
———


Du bout de ses lippes rosée, son prénom sonne comme une malédiction. Eri, pensait-il, c’était beau prononcé de la bouche de Jihei, les yeux en coeur et les mots rêveurs. ça chantait comme une douce mélodie, les violons de l’automne, la symphonie du printemps; le brun il aimait qu’on l’appelait ainsi, d’un si court diminutif ((jamais n’avait-il autant aimé son propre prénom)) parce qu’Eri, c’était associé à la tendresse des mots, à lui qui voulait toujours le rassurer, à lui qui le faisait croire à l’éclairci. A lui qui avait besoin de son existence. A lui qui essayait chaque jour de lui faire aimer la vie. à lui qui l’embrasse de son étreinte avant de lui dire à quel point il était devenu indispensable. Accepter ce surnom, c’était concéder face à la gravité, dire “oui” à la proximité, aux dangers et d'un jour succomber à la douceur à ne pouvoir plus s’en passer. ça faisait peur, ça faisait froid dans le dos. Mais pour lui, c’était ok.

Mais aujourd’hui, ce surnom n’avait jamais été aussi désagréable à lui en faire grincer les oreilles. Il s’en rappelait désormais, l’appeler Eri c’était aussi risquer l’irréparable. Eri rimait aussi avec les promesses brisées et les orages, le risque de le décevoir un peu plus son coeur et faire écraser ses vagues contre le rivage.

Et Minha, elle avait pas le droit d’faire comme si de rien n’était. Surtout pas. Surtout pas après s’être débarrassé de la chose qui les unissait. "je croyais que t’aimais ça, de rompre sous ses poings et de crever sous l’amour de ses coups. Je croyais que t’aimais ça, d'souffrir pour te sentir exister, de maudire ta vie pour mieux remonter la pente. Je croyais qu’on se ressemblait." Et s’il avait toujours espéré sa guérison et son bonheur ((c’était après tout l’amour vache et non la haine)) désormais, il en était presque j a l o u x, à sentir l’abandon lui ronger les entrailles, et à vouloir la faire couler de nouveau avec lui.

les paroles ont pris de plus en plus d’importance dans notre “amitié”. c’est une preuve non? que tu n’aies plus besoin d’ça.

L’amertume détériore ses traits, les images, les pensées obscures reviennent, il pince ses lèvres avant de détourner ses prunelles des siennes jusqu'à ce qu’elle brise le silence sombre de son poison et ses mots couteaux.

tu t’intéresses à moi maintenant? Épargne-moi ta compassion. S’il y a bien une chose dont tu en as rien à foutre c’est bien s’que je ressens.

Du blanc, du pastel, un sourire et des yeux de chats, d’la jalousie et de l’inconfort, le coréen est vulgaire et agressif au possible. L'incompréhension teintant son âme d'une haine maladive, il se condamne à rester dans la méfiance et se renferme désormais qu’elle avait tenté le contact. Eri il déteste ça. Qu’on essaie de le comprendre, qu’on essaie par c o m p l a i s a n c e d’apprendre ses démons. Parce que lui-même en supporte déjà difficilement l’existence, et d’savoir que certains connaissent son état honteux et ses cicatrices personnelles ça n’arrange rien. Au contraire, ça le hante de s’imaginer qu’on le prenne d’affection par simple sentiment de pitié et de compassion.

On s’utilise comme de vieilles marionnettes détraquées fais pas genre que tu t’en soucies. Minha-noona... quand c’est cassé y a qu'à remplacer.



copyright SIAL — icons bonnie

Kang Eridan
Kang Eridan
☆ MESSAGES : 80 ☆ ARRIVÉE : 17/09/2017 ☆ PSEUDO : Zest. ☆ AVATAR : Jk. ☆ CRÉDITS : queenshady; ☆ WONS : 155
⊹ .   ✫ * ⊹ *. * ⋆

Il hait,
il déteste,
il rejette,
il ne veut pas être sauvé.


il cherche la douce étreinte de la faucheuse
et ses baisers

Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari Tumblr_oesg30RrAX1ui4a49o1_400

« t'es beau lorsque tu vacilles, un pied dans le vide et l'autre qui s'accroche à des souvenirs.

c'est beau lorsque
t'essaies de vivre »

Eri s'exprime en #70c7ca

Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari 68a1f91f4e9809c0ab4794e0393af43e

et si le bout du monde n'existe pas,
celui du mien,
c'est t o i


Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari Original


☆ POINTS : 258


Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari Empty

Sujet: Re: Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari    Ven 29 Sep - 2:39
Je suis le spleen et toi l'idéal

———
———


Elle sourit, Minha. Elle se dit que la vie lui réservait de biens étranges surprises.
C’en était obscène, cette fascination malsaine qu’elle avait pour ses mains, ses lèvres ; ses fruits mûrs que le bon Dieu lui tendait comme une offrande aux miséricordieux. Eridan, tu parles d’un poison ! Eridan, mon cher Eridan. Étouffes moi, mords moi, manges moi, serres moi fort dans tes bras, intoxiques moi, dis moi des jolis mots, touches moi, laisses moi glisser ma main dans tes cheveux fous, regardes moi, brûles moi, s’il te plaît, regardes moi, encore une fois, je suis là, regarde. Regarde. Pute parmi les putes, chienne parmi les chattes, est-ce que je compte un peu, dis moi ? Encore ces pensées néfastes qui assaillaient son esprit. Encore cette gêne d’aimer ses mains qui lui bouffait les intestins. Elle détestait ne pas être regardée. Elle détestait lorsqu'on s'éloignait d'elle, parce qu'elle était trop dangereuse.

▬ Je ne sais pas. Il y a des jours où c'est aussi simple que ça. D'autres où ça l'est moins.

Des jours où son coeur balançait entre fermeté et hésitations, des jours où le brouillard de ses inexistence devenait de plus en plus persistant.
Ainsi elle était vouée à aimer les amants des autres, l'ombre fugace des alliances, ou les hommes bien trop pures pour elle. Ce qu'elle préférait encore, c'était cette malhonnêteté véhémente qu'elle retrouvait chez les autres. Elle vouait un culte aux despotes, aux oppresseurs, dictateurs, tyrans. Son idolâtrie, sans pareil mesure, la conduirait à sa perte. C'était ce qu'il se murmurait. Alors son coeur masochiste saignait. Ces ordures auxquels elle s'attachait, ils la poignardaient, et elles pansaient ses plaies dans les reins amicaux, comme si sa vie ne pouvaient être que jouissance et assouvissement de ses pulsions. Elle aimait l'acte physique, la bestialité du rapport et la brutalité des manières. Le coït animal. Les hommes, les femmes, ils caressent de façon différente mais l'aboutissement est le même, sa jouissance. Son seul plaisir. Elle était viciée. Si les cieux avaient dû la comparer à un animal, il l'aurait fait naître chienne. Viciée, mais pourtant elle commettrait le parricide, s'ils lui vomissaient ces quatre lettres répugnantes. Le premier qui l'appelait pute, elle l'éviscérait de la pointe de son regard. Mais ça, c'était avant. Un avant où l'ambition couvait dans le creux de son ventre, avide d'éclore, avide de jaillir de ses lèvres closes. Un avant où elle avait hurler à la barbe de son tortionnaire jusqu'à en devenir aphone. Un avant où son corps brûlait comme supplicier sur le bûcher. Rapace infâme à l'appétit vorace.


▬ Oh Eri, tu me vexes.

Minha, Minha. Elle porte son verre à ses lèvres avant d'agiter ses doigts, négligeante. Regardes toi. Minha ne partageait son savoir, qu'intéressée. Elle observerait son coeur s'étioler à ses pieds pour peu qu'elle en tire un quelconque intérêt. Une petite reine sans couronne.

▬ Si je ne me souciais pas de toi, je ne serai pas là. Quoi que tu en dises chaton, tu es unique.

Une tranquille affirmation. Un fil conducteur qui amenait une suite fatalement déplaisante. Après tout, elle savait être acide. Corrosive.
.

▬ Mais ta vision de la chose a quelque chose de beaucoup plus rassurant, n'est ce pas? Si je me moques de toi, il n'y a pas d'inconnu, aucun mystère, juste une seule certitude: celle que je disparaitrai. Comme tout le reste.

Et elle rit.
Un petit rire absurde.
Un rire trop clair qui tord ses lèvres dans une moue espiègle, agite ses iris comme si on lui offrait le plus délicat des cadeaux, la plus somptueuse des friandises: Toi. Toi, toi, toi et juste toi. Avec ton joli museau, avec ton charmant culot. Minha, elle avait cet air là. Cet air qui donnait l'intime conviction que vous étiez la personne qu'elle désirait le plus au monde. C'était comme soudain, cet éclat sur son visage, ce "je ne sais trop quoi" d'attendrissant, ce joli minois d'angelot tombé de son balcon.  Minha, c'est aussi l'artiste d'un monde qui n'existe pas. Elle peignait ses lèvres des rouge comme d'autre revêtaient un masque, les yeux humides comme une eau profonde, Minha était l'artiste d'un monde flottant, celle qui danse, qui chante et qui divertie, qui à l'infini vous compte sa posée. Mais le reste ne sont que des ombres, le reste n'est que secrets. La fatalité, n'est que mensonge.

▬ Je me suis permise de commander pour toi. Un Chai Latte, ça te va?





copyright SIAL — icons bonnie

Ahn Minha
Ahn Minha
☆ MESSAGES : 46 ☆ ARRIVÉE : 25/09/2017 ☆ PSEUDO : meteorites. ☆ AVATAR : lalisa manoban ☆ CRÉDITS : dvl (ava) astra (sign) ☆ WONS : 127
Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari Tumblr_ovkxbeVykw1t14nxyo1_r1_400

Blues.
Baudelaire l'appelait le spleen.
Ma grand-mère l'appelait cafard.
Et elle, elle ne l'appelle pas.
Il sait venir tout seul.


Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari YQc5bxK

minha, elle est célibataire, du moins le croit-elle  mais minha elle a aussi haru, haru chez qui elle vie, haru qui la frappe en lui hurlant qu'elle l'aime lui minha elle a souvent l'intime conviction qu'elle était promise à un grand avenir, dans la mode ou la cinématographie fact elle ne sait pas ce qu'elle fou à la fac, ni pourquoi elle a commencé des études pour être océanographe adolescente elle était la reine des abeilles, une brave gamine qui vous considérait simplement comme son chien elle chante souvent lorsqu'elle prend sa douche, faux, et semble d'ailleurs persuadée qu'on ne l'entend pas s'il était humainement possible de se nourrir exclusivement de gâteau au chocolat, elle le ferait minha, elle a un soeur, une gamine un peu perdue, au coeur toujours pur, petit miracle d'une vie déjà bien sale

Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari YQc5bxK

Et trois nuits par semaine, c'était "ma peau contre sa peau", c'est avec elle qu'elle le voulait, le grand frisson, l'étreinte charnelle, les regards passions et les baiser brûlant. Elle voulait le plaisir comme elle n'avait jamais rien désirée.  Elle hurlait et hurlait comme pour l'appeler.

Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari Tumblr_ojrc1vRZvK1sgx7k5o8_r1_400


☆ ÂGE : 24ans, une femme encore enfant, qui attend de devenir grande.
☆ OCCUPATION : Assistante pour une jeune mannequin, étoile montante de la scène coréenne, pauvre conne à l'égo trop grand qui n'a pas encore apprit à se méfier du monde.
☆ POINTS : 300


Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari Empty

Sujet: Re: Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari    Ven 6 Oct - 22:21
Je suis le spleen et toi l'idéal

———
———


Parfois”, qu’il s’dit. Que parfois, même s’il avait beau crier sur tout les toits qu’il la haïssait du plus profond de son être, même s’il lui infligeait ce jugement noir de ces deux prunelles; au final, parfois ce regard qu’il lui offrait était p a r t i c u l i e r. Mi-teinte perfide, nuancé de jalousie, mais surtout d’affection, il avait besoin d’elle comme il répugnait son existence.

Parce qu’il se trouvait faible devant la demoiselle;
lui la fleur et elle le mal,
il était son s p l e e n
et elle son i d é a l.

Il avait besoin d’elle.


D’cette garce aux rires sournois, d’cette femme dont les baisers étaient devenus remède à ses plaies, de cet astre dont il ne pouvait plus ignorer l’existence. C’était elle, son premier fil funambule sur lequel il s’était agrippé afin ne pas céder. Minha, qui, autrefois, lui avait redonné l’envie de respirer; elle lui avait offert les silences primordiaux et les fièvres passionnées. Il la maudissait comme il l’appréciait : cette sorcière bienfaisante (ou peut-être princesse nocive). Celle qui de ses doigts maléfiques porteur de fées avait été en mesure de recoudre une partie du gouffre duquel il était prisonnier.

oh, tu te vexes déjà?

Et il grimace; il rit jaune alors qu’elle continue de se moquer de lui. unique disait-elle. Qu’il est unique avouait-elle. Au même moment ses pensées se stoppent et s’entremêlent, il réalise; depuis quand avait-il une once d’importance dans ses yeux? Eri avait toujours été qu’un simple prénom parmi tant d’autre; un e x u t o i r e , sans doute, peut-être qu’au final, c’était lui le remède à sa peine. C’était peut-être lui le seul (il l’espérait) qui avait embrassé les arabesques que le criminel lui avait dessiné. C’était lui peut-être qui arrivait à lui faire oublier ses pensées obscures entre leurs lèvres scellées.

fais pas comme si tu savais tout noona. t’es aussi insignifiante que je le suis à tes yeux.

Et un rictus perfide s’étire le long de ses commissures : Car tout ce qu’elle lui offre, tout ce nouveau paysage qu’elle lui dévoile aujourd’hui; cette compassion, cette intérêt soudain, tout ceci n’est qu’un mensonge du bout de ses lèvres au rouge criminel (il s’en persuade). Que tout ceci n’est qu’un faux sourire et une fausse douceur, car Eri est r e m p l a ç a b l e. Minha, peut-être qu’il aurait un jour su l’aimer, réclamer un peu plus que leur simple baisers, mais l’instabilité et la haine de l’autre le hante; il s’en persuade, il n’existe pas. On l’oublie, on l’enterre, il n’est qu’un jouet, un mouchoir qu’on utilise avant de le jeter, un enfant qui ne sait s’attacher; condamné à la solitude et aux sentiments éphémères.

tu n'existes pas. Il y en a d'autres qui sont comme nous. Faut pas te sentir particulière. C'est comme ça qu'Icare s'est brûlé les ailes.

Faut pas qu’elle existe non. faut qu’elle soit comme lui, car son reflet, ça avait été elle pendant tout ce temps. Celle qui lui permettait de se dire “jsuis pas le seul”. Mais elle est cruelle la princesse. Elle s’est envolée, encore une fois, comme tout les autres. elle l’abandonne sur le sol de ma médiocrité, elle le jette dans la gouffre de la miséricorde.

Tant que ce n’est pas trop sucré ça me va.

Et alors qu’il pose son coude contre la table pour maintenir l’appui de sa tête contre la paume de sa main, de l’autre il vient presque remonter la manche pour en révéler les marques rouge carmin.

si je réponds à ta question en te disant que je suis heureux, me croirais-tu ?

je suis heureux,
je suis heureux,
je suis heureux.

suis-je heureux?
Que sa conscience lui murmure.


copyright SIAL — icons bonnie

Kang Eridan
Kang Eridan
☆ MESSAGES : 80 ☆ ARRIVÉE : 17/09/2017 ☆ PSEUDO : Zest. ☆ AVATAR : Jk. ☆ CRÉDITS : queenshady; ☆ WONS : 155
⊹ .   ✫ * ⊹ *. * ⋆

Il hait,
il déteste,
il rejette,
il ne veut pas être sauvé.


il cherche la douce étreinte de la faucheuse
et ses baisers

Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari Tumblr_oesg30RrAX1ui4a49o1_400

« t'es beau lorsque tu vacilles, un pied dans le vide et l'autre qui s'accroche à des souvenirs.

c'est beau lorsque
t'essaies de vivre »

Eri s'exprime en #70c7ca

Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari 68a1f91f4e9809c0ab4794e0393af43e

et si le bout du monde n'existe pas,
celui du mien,
c'est t o i


Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari Original


☆ POINTS : 258


Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari Empty

Sujet: Re: Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari    Sam 7 Oct - 0:09
Je suis le spleen et toi l'idéal

———
———


Minha.
Minha n'était pas celle dont on avait besoin lorsqu'on voulait être heureux.
Elle n'était pas celle qu'on voulait voir près de nous, ni sentir à nos côté – encore moins sentir son souffle. Elle n'était pas celle dont le sourire avait cette épice réconfortante qui chauffait les côtes dans ces moments là – elle les tiraillait fort, elle. Minha, c'était celle dont on avait besoin pour autre chose – mais pas pour ça. On avait besoin d'appeler sa peau épicée, sa peau qui avait mangé le soleil pour qu'elle donne un peu de sa chaleur. C'était son corps qu'on réclamait en premier et non pas sa vivacité d'esprit, ou encore son amitié – quel amusement. C'était son sourire, c'était ce rire fort et bruyant qu'elle avait toujours collé au fond de sa rétine – c'était pour ça, pour ces éclats, pour son ivresse, pour son excès.
On demandait Minha pour le plaisir, et elle en avait tout autant.
Mais quand il s'agissait d'être heureux, Minha tâchait.
Une tâche – un dérapage.

Minha tâchait. Elle n'allait pas, elle détonnait.  c'était un grésillement, un bourdonnement agaçant. Ses épaules brisaient le mot – elle n'allait pas avec. Elle était comme une intruse et on n'en voulait pas – et il ne fallait pas en vouloir. C'était une tâche, grossière et malhabile dans un paysage tout ce qu'il y a de plus paisible – de plus humain. Elle salissait cette paix, souillant le bonheur – ah, le bonheur. Minha n'était pas celle que l'on espérait croiser au détour d'un couloir, surgir dans son habit de nu alors que l'on est en peine ; elle en deviendrait la peine. Elle était cette épine, cette écharde dont on veut se débarrasser quand l'agacement nous monte à la bouche. Elle était celle dont les sourires exaspéraient, dont la provocation usait, dont tous ces rires, ces amusements et ces orgueils fatiguaient. Elle souriait fièrement.

Minha était celle qui apportait la joie.
Minha n'apportait pas le bonheur.

▬ Ne sois pas ridicule. Je suis spéciale là où Icare était d'une banalité affligeante. Qui veux voler près du soleil lorsqu'on peut être le soleil lui même? Sa seule erreur était son manque d'ambition, et il en est mort.

Ah Minha, on s'en saoulait.
A l'arrogance de Minha, au rire de Minha, à son air de vin et sa peau de satin. A son toucher enfiévré qui semblait éternellement nous marquer. Minha, elle ne prétendait pas valoir moins que d'autres, dans sa bouche, elle valait mieux que toutes les autres. Et il le savait bien dans le fond Eridan, que jamais il ne la vexerait. Pas comme ça en tout cas. Il n'avait pas encore apprit à appuyer là où ça faisait mal. Là où chaque mot se muait en pluie de cailloux, des phrases en tessons de bouteilles qui teinterait son corps du liquide vermeille.
Eridan, il avait eut les lèvres tendres avec elle.
Un souffle chaleureux sur la morsure de ses plaies.

▬ Mais si je te suis si insignifiante Eri, je t'en prie, vas y. Casses toi. Redeviens un autre anonyme.

Mais ça lui ferait mal, à Minha. S'il partait. S'il lâchait tout alors qu'il avait déjà été si loin. Alors qu'il l'avait tenu lorsqu'elle n'était rien. Rien de plus qu'une énième femme battu. Rien de plus qu'une vulgaire autre statistique perdu dans un millier d'autres chiffres. Victime de ses pulsions. Victime de sa seule perversion. Mais ça bien sûr, on le taisait. Tout ce trop plein qu'elle entretenait au plus profond d'elle même. Elle l'étouffait.
Elle ne voulait plus être moins que ça Minha.
Pas même pour lui.

▬ Tu doseras ton sucre tout seul comme un grand garçon.

Mais sa question coupe court à toutes ses récriminations.
Cette interrogation là, elle suffit à capturer l'oiseau frivole de son attention
As-tu réussit à être heureux Eri? A trouver cette encrage qui apporte la nuance entre bonheur et joie. Cette chose qui inévitablement te faisait sourire. Cette déréliction de l'esprit qui te contraignait à toutes les folies même les plus stupides? Dis moi Eri, es-tu heureux? Avais-tu réussit là où Minha ne faisait que prétendre en espérant ne plus souffrir?

▬ J'imagine que je te l'accorderai à 75% oui.

Parce qu'il y avait le bonheur et la joie. L'éphémère et l'éternel. Le rêve et le réel. Parce que l'euphorie, même fugitive, pouvait s'attarder avant de retomber, planer sans jamais s'encrer. Alors oui Eridan, elle voulait bien croire qu'il était heureux. Là, juste devant elle. Le véritable mystère était ailleurs. Elle le dessinait de la pointe de son sourire railleur.

▬ Mais as-tu seulement envie d'être heureux?





copyright SIAL — icons bonnie

Ahn Minha
Ahn Minha
☆ MESSAGES : 46 ☆ ARRIVÉE : 25/09/2017 ☆ PSEUDO : meteorites. ☆ AVATAR : lalisa manoban ☆ CRÉDITS : dvl (ava) astra (sign) ☆ WONS : 127
Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari Tumblr_ovkxbeVykw1t14nxyo1_r1_400

Blues.
Baudelaire l'appelait le spleen.
Ma grand-mère l'appelait cafard.
Et elle, elle ne l'appelle pas.
Il sait venir tout seul.


Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari YQc5bxK

minha, elle est célibataire, du moins le croit-elle  mais minha elle a aussi haru, haru chez qui elle vie, haru qui la frappe en lui hurlant qu'elle l'aime lui minha elle a souvent l'intime conviction qu'elle était promise à un grand avenir, dans la mode ou la cinématographie fact elle ne sait pas ce qu'elle fou à la fac, ni pourquoi elle a commencé des études pour être océanographe adolescente elle était la reine des abeilles, une brave gamine qui vous considérait simplement comme son chien elle chante souvent lorsqu'elle prend sa douche, faux, et semble d'ailleurs persuadée qu'on ne l'entend pas s'il était humainement possible de se nourrir exclusivement de gâteau au chocolat, elle le ferait minha, elle a un soeur, une gamine un peu perdue, au coeur toujours pur, petit miracle d'une vie déjà bien sale

Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari YQc5bxK

Et trois nuits par semaine, c'était "ma peau contre sa peau", c'est avec elle qu'elle le voulait, le grand frisson, l'étreinte charnelle, les regards passions et les baiser brûlant. Elle voulait le plaisir comme elle n'avait jamais rien désirée.  Elle hurlait et hurlait comme pour l'appeler.

Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari Tumblr_ojrc1vRZvK1sgx7k5o8_r1_400


☆ ÂGE : 24ans, une femme encore enfant, qui attend de devenir grande.
☆ OCCUPATION : Assistante pour une jeune mannequin, étoile montante de la scène coréenne, pauvre conne à l'égo trop grand qui n'a pas encore apprit à se méfier du monde.
☆ POINTS : 300


Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari Empty

Sujet: Re: Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari    Mer 1 Nov - 2:32
Je suis le spleen et toi l'idéal

———
———


Et elle avait surement raison Minha : elle était spéciale après tout. Minha, ce n’était pas n’importe quelle fille, elle n’était l’une de ces fleurs ennuyantes qui tentaient de ressembler au noble lys pour lequel on s'épuiserait pour en dénombrer ses qualités. Non, elle, c’était l’indiscernable la vile rose qui aspirait à devenir ronces. Celle dont la dangerosité avait su l'hypnotiser. Elle, qui était si unique parmi la normalité, la dissidente dont on avait pourtant envie de récolter le parfum; pour le goût du l’audace et de l’adrénaline du danger.
Eridan lui, c’était ce garçon-là qui s’était piqué sur ses é p i n e s, victime de ses mots couteaux et ses regards blessant. Mais à la manière d’un papillon qui se dirigeait vers les flammes, il avait toujours été attiré par l’orage grondant. Pour son visage de poupée, son sourire mensonger, pour leurs touchés, leurs baisers; c’était la seule qui avait été en mesure de dérober l’espace d’un instant son obsession pour lui et l’éclairci.

Mais il le savait, ce n’était qu’une connexion éphémère. Celles de deux âmes éraflées par le temps et les événements, deux existences qui n’avaient pourtant rien en commun mais qui avait trouvé leur stabilité dans les bras de l’autre. Elle était devenue sa Némésis, sa pire ennemie et la plus belle femme qu’il aurait un jour rencontré. C’est parce qu’il avait eu envie de jouer avec le feu, de la découvrir au delà des simples brûlures pour mieux oublier les autres blessures; le spleen lui rongeant les os, il avait décidé envers et contre tout de lui confier ses (des)espoirs.

Minha, ça aurait pu être un peu plus que ça. Elle et lui, s’ils s’étaient rencontrés un peu moins détraqués ça aurait pu mieux finir qu’ça.


Elle valait mieux qu’ça la belle,
de finir en dépotoir émotionnel.


Il valait mieux qu’ça le prince,
de finir comme exutoire à son désespoir.


c’est bizarre. t’es bizarre. t’es la première à me penser heureux. c’est marrant comme tu peux être unique parfois.

ça se voyait partout le mensonge laid qui ornait le visage du garçon. Même le dernier des idiots comprendrait l'hypocrisie de son attitude. Son regard, sa haine de l’autre, ses poignets toujours cachés. oh Eri est un mauvais menteur. “Eridan n’est pas heureux”. C’est ce qu’ils disent tous, le catégorisant vulgairement comme un suicidaire. Mais personne ne voulait comprendre son problème à Eri. C’était plus simple d’dire qu’il n’aimait pas la vie. Personne ne s’était un jour demandé; et si? Et s’il y avait pire que son corps malade et anémique; et si? Et si c’était pire ce qu’il y avait en dessous de toute cette crasse? Et il sourit, il lui sourit comme un enfant qui allait lui confier le plus grand de ses secrets à en révéler les abrasions sur son poignets.

—  C’est pas beau hein? mais ne t’inquiète pas, c’est pire à l’intérieur.

Qu’il murmure trop fièrement, la sincérité lui brûlant la gorge, déversants des mots douloureux pourtant prononcés avec une étrange facilité. Et il y r’pense à ça. A l’honnêteté. surement on le lui avait dit un peu trop ces temps-ci, mais c’était un peureux et un lâche, trop craintif de ses propres démons. Il n’avait jamais confronté le réel problème et ça n’aura peut-être jamais lieu : son amour pour les baisers de la faucheuse, son jeu de flirt avec la mort; tout ça, il l’ignorait délibérément. Mais depuis quelque temps il avait avancé à contre-courant, mélangeant l’affliction à l’affection.

—  j’ai quelqu’un qui ne m’en voudra même pas si j’en fini un jour. non; c’est lui qui s’en voudra un peu trop, qui pleurera surement beaucoup trop. Alors j’fais l’effort de penser à demain. pour cette personne. J’veux juste (sur)vivre, j’ai pas besoin d’aimer la vie.

Et on pouvait y percevoir la dualité à travers le brouillard des paroles ; l’amertume des mots et pourtant il souriait à simple idée de penser à lui qui rendait son sourire contagieux au point d’en oublier la présence de son némésis. Et il gigote le rebelle, presque qu’il en oublierait la gravité du sujet tandis qu’il sirotait son thé.

Et du coup toi, depuis que tu t’es enfin débarrassée de l’artiste-peintre qui tatouait ton dos t’as appris à aimer la vie? j’veux dire, ça doit être fou de découvrir à quel point la vie peut-être plaisante lorsqu’on ne boite plus et qu’on arrive enfin à se tenir droite.

Et c’est presque qu’il changeait de personnage, passant de l’enfant au bourreau, le regard d’ange pour une lueur malicieuse et le sourire qui s’égrène pour laisser place à la froideur habituelle dont il faisait preuve; ce regard particulier qu’il n’offrait qu'à elle et elle s e u l e.


copyright SIAL — icons bonnie

Kang Eridan
Kang Eridan
☆ MESSAGES : 80 ☆ ARRIVÉE : 17/09/2017 ☆ PSEUDO : Zest. ☆ AVATAR : Jk. ☆ CRÉDITS : queenshady; ☆ WONS : 155
⊹ .   ✫ * ⊹ *. * ⋆

Il hait,
il déteste,
il rejette,
il ne veut pas être sauvé.


il cherche la douce étreinte de la faucheuse
et ses baisers

Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari Tumblr_oesg30RrAX1ui4a49o1_400

« t'es beau lorsque tu vacilles, un pied dans le vide et l'autre qui s'accroche à des souvenirs.

c'est beau lorsque
t'essaies de vivre »

Eri s'exprime en #70c7ca

Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari 68a1f91f4e9809c0ab4794e0393af43e

et si le bout du monde n'existe pas,
celui du mien,
c'est t o i


Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari Original


☆ POINTS : 258


Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari Empty

Sujet: Re: Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari    Mer 1 Nov - 19:48
Je suis le spleen et toi l'idéal

———
———


C'était à se demander.
C'était à se demander s'il courrait après le bonheur comme un forcené ou si tout au contraire il se plaisait à le rejeter. C'était là la question posée dans l'indécence des regards échangés, subversive ment, comme un secret. Car il ne faudrait pas s'exposer, il ne faudrait pas que l'accusation silencieuse se mût en indicible sanction. Il faut donc jouer, oser le sourire pour peindre cette interrogation dans le creux de la chaire et ses ténèbres sensuelles. Il y a une lueur qui glisse dans le mazout du regard, sournoise, insidieuse, assurément trompeuse, elle peint l'encre de l'indécence pour la faire luire, presque chaleureuse. Comme presque... réelle. Dans le confort de son siège qui habille la scène tel un Van Gogh ou un Monet, c'est les jambes qu'on croise d'abord,  lascives, accompagnée de la jupe qui ondule contre la peau blanche d'une cuisse. Tout ceci n'est que le reflet de son impudeur, mais la déesse n'est jamais pudique, elle n'est que le feu fécond de toutes vos perdissions. Le reflet malaisant de la perversion de vos passions, l'immoralité pétrit du sale de sa carcasse. Les mots elle les magnifies comme elle les détruit parce que Minha, c'est un bruit, une symphonie ou une cacophonie, une dissonance du vide, une friction des harmonies. Et Eri, elle l'embrase, elle l'enlace de tous son héroïne, le salit de sa cocaïne. Eri, elle le sauve et le détruit, le soumet autant qu'elle le met à terre. Eri elle l'aime. Eri, elle le déteste. Mais surtout Minha, elle le hait. Alors, la question se secoue encore dans son être, comme un séisme, comme un cataclysme; est-ce que tu cours après le bonheur comme après un miracle ou est-ce que tu le détruit?
A cette seconde précise, ce n'est ni l'un, l'autre.
Juste un mensonge pour un sourire.

Et le mensonge, c'était toute sa nonchalance, c'était toute cette pseudo décadence. Ces bravades de chaque instant qu'il sème et qu'il jette comme un poison, comme des promesses. Et son seul public était cette affection muette qu'elle n'exprimait qu'à demi-mesure, lorsque les chaires étaient mises à nues, lorsque les bleus ornaient sa peau comme une horrible peinture. Minha, elle bougea un peu, elle bougea quelques mètres de cette carcasse qu'elle trainait tel un outrage. Pour enrouler une mèche brune autour de son index.  Pour envahir un territoire où on ne la désirait pas, le sien. Qu'elle était tendre Minha, dans son dédain. Elle lui sourit alors.  Elle découvrit toute la beauté de cette simplicité, le plus élégant de ses artifices. Le plus hypnotique.
La douceur d'un sourire.

▬ Est ce une invitation à te fouiller jusqu'à l'âme Eri?

A te renverser, à te mordre jusqu'au sang, à te dévorer de ses lèvres charnues, à percer la chaire de ses crocs trop long, qu'importe dans le fond, tant qu'on en tire une quelconque satisfaction. Mais c'était pas ça, le mot de l'histoire. Il fallait quelque chose de plus stable. De moins bancal. Il fallait un pilier, un barrage, un mirage, le bonheur oui, une joie. Quelque chose qui fasse sourire même lorsqu'elle n'était pas là, l'ombre d'un souvenir qui vous réchauffe jusqu'au iris. Il le fallait lui. L'inconnu sans nom, le visage sans grande indication. L'adulte ou l'enfant, porteur d'une vulgaire libération. Pourquoi s'affranchir lorsqu'on pouvait couler dans le fond? Ne restait alors que la chute ou la ruine. A quoi bon s'élever Eri? Lorsqu'on pouvait se laisser mourir.

▬ Alors tu serais du genre à vivre pour autrui. L'amour pour vivre et pour mourir. Pour un sourire ou un soupire. C'est à la fois terriblement touchant et incroyablement pathétique.

Vulnérable.
Minha, elle le relâcha, détournant le regard dans ce soudain dégoût pour une situation qu'elle ne connaissait que trop bien. La vulnérabilité. L'asservissement à un sentiment trop grand, trop fort, qui écrase et qui enrage. Une impuissance du coeur, une insuffisance du corps. Un rejet de l'âme. Une acceptation du monde. Lorsque l'autre remettait tout en question, de nos plus sincères ambitions à nos moindres interrogation. On devenait vulnérable, malléable, poupée de chiffon entre ses doigts. Et pendant une seconde Minha, elle le détesta pour ça. Pendant un soupir Minha, elle l'envia.

▬ C'est vide.

Et elle sourit.
La prétention d'un mensonge était superflus pour madame, elle brillait de la simple admission de ses dérélictions. Minha, elle était le carmin de son rouge à lèvre qui tranchait sur la porcelaine. Une tâche. Une lumière. Elle ne jouait plus la carte des faux mystères avec lui parce qu'Eri, il ne la connaissait que trop bien. Pas assez, mais bien plus qu'on ne le voudrait. Bien plus qu'elle ne le souhaiterait. Ses mains l'avaient étreintes trop de fois pour qu'il ignore tout le mal qu'on lui avait fait. Elle s'y était trop souvent abandonné pour comprendre pourquoi son artiste peintre lui manquait. Il était le mécène de son malheur après tout, celui qui comblait les vides, qui parfois retraçait les rires et les sourires, qui à d'autres moments lui offrait la teinte des galaxies. Haru. Il l'avait arraché. Haru. Elle s'en horrifiait autant qu'elle s'en repaissait.

▬ C'est inexplicable et sans sens logique. Mais trop n'est jamais assez. Peut être que pour combler le vide, j'aurai mieux fait de le tuer.

Ce soir là où tout avait basculé. Où elle avait hurler si fort que quelque part, sa voix en tremblait encore. Ce soir où elle avait prononcé les mots de la peine, où elle aussi avait tâcher sa peau de lait. A coups de poing. A coups d'assiettes. Et Minha, elle sourit encore en reposant sa tasse. Elle appui son poing contre sa joue en le toisant de bas en haut.

▬ Tu te fais du soucis pour moi maintenant Eri?

Offres lui la chaleur de ton rejet.
Une parodie de familiarité.
C'est là tout ce qui lui fallait.





copyright SIAL — icons bonnie

Ahn Minha
Ahn Minha
☆ MESSAGES : 46 ☆ ARRIVÉE : 25/09/2017 ☆ PSEUDO : meteorites. ☆ AVATAR : lalisa manoban ☆ CRÉDITS : dvl (ava) astra (sign) ☆ WONS : 127
Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari Tumblr_ovkxbeVykw1t14nxyo1_r1_400

Blues.
Baudelaire l'appelait le spleen.
Ma grand-mère l'appelait cafard.
Et elle, elle ne l'appelle pas.
Il sait venir tout seul.


Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari YQc5bxK

minha, elle est célibataire, du moins le croit-elle  mais minha elle a aussi haru, haru chez qui elle vie, haru qui la frappe en lui hurlant qu'elle l'aime lui minha elle a souvent l'intime conviction qu'elle était promise à un grand avenir, dans la mode ou la cinématographie fact elle ne sait pas ce qu'elle fou à la fac, ni pourquoi elle a commencé des études pour être océanographe adolescente elle était la reine des abeilles, une brave gamine qui vous considérait simplement comme son chien elle chante souvent lorsqu'elle prend sa douche, faux, et semble d'ailleurs persuadée qu'on ne l'entend pas s'il était humainement possible de se nourrir exclusivement de gâteau au chocolat, elle le ferait minha, elle a un soeur, une gamine un peu perdue, au coeur toujours pur, petit miracle d'une vie déjà bien sale

Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari YQc5bxK

Et trois nuits par semaine, c'était "ma peau contre sa peau", c'est avec elle qu'elle le voulait, le grand frisson, l'étreinte charnelle, les regards passions et les baiser brûlant. Elle voulait le plaisir comme elle n'avait jamais rien désirée.  Elle hurlait et hurlait comme pour l'appeler.

Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari Tumblr_ojrc1vRZvK1sgx7k5o8_r1_400


☆ ÂGE : 24ans, une femme encore enfant, qui attend de devenir grande.
☆ OCCUPATION : Assistante pour une jeune mannequin, étoile montante de la scène coréenne, pauvre conne à l'égo trop grand qui n'a pas encore apprit à se méfier du monde.
☆ POINTS : 300


Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari Empty

Sujet: Re: Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari   

Contenu sponsorisé

Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari Empty
 
Je suis le s p l e e n et toi l' i d é a l #Hari
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» je pense → donc je suis
» j'suis juste pote avec le sol wsh. (haneul)
» Je suis débile alors je viens poser des questions

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
→ ENTROPY :: Quartiers de Séoul :: Gangnam :: Garosu-gil-
Sauter vers: